dimanche 19 avril 2015

La Cendrillon cuvée Classique 2011 : un rouge au charme envoûtant.





Soyeuse et caressante, cette cuvée prouve avec éclat qu’un Corbières peut se montrer élégant sans renier son authenticité. Certifié bio depuis 2012 pour l’ensemble de son vignoble, le domaine intensifie encore sa stratégie : élaborer des vins très haut de gamme. 



Situé non loin de Narbonne, à Ornaisons, le domaine appartient à la même famille depuis 1750. Il est conduit aujourd’hui par Robert Joyeux, l’actuel représentant de la lignée, à qui l’on doit le renouveau de l’exploitation. Dotée d’un superbe terroir de 42 hectares au pied du massif de Fontfroide, cette dernière a été entièrement rénovée avec beaucoup de soins, aussi bien en matière viti-vinicole qu’en termes architecturaux. Une réussite qui redonne toute sa place à La Cendrillon et à sa longue histoire ! 

Mais l’aventure continue avec une réflexion qui porte avant tout sur le vignoble, point de départ de tout grand vin. L’an dernier, 7 fosses pédologiques ont été creusées afin d’affiner encore la déclinaison parcellaire du domaine et de travailler la vigne avec davantage de précision.


Au Domaine de La Cendrillon, on accorde de façon systématique les terroirs et les cépages. Aujourd’hui, le domaine travaille avec 10 cépages : carignan, grenache noir, syrah, mourvèdre, cinsault, maccabeu, merlot, marselan et petit verdot. Pour agrandir la palette de cépages blancs, Rousanne, Marsanne, Grenache Gris et Grenache Blanc ont été plantés. Aujourd'hui de jeunes vignes aux cépages plus exotiques complètent déjà le profil du vieux maccabeu. En effet, le Petit Manseng, l'alvarinho et le Verdejo - cépages espagnols de Galice et de Rueda - confèrent à la cuvée Classique blanc une nervosité et une grande finesse." 

Des cépages espagnols ont également trouvé à La Cendrillon un terrain d’élection : Alvarinho, cépage de Galice ou du Vinho verde au Portugal, ainsi que le Verdejo, devraient conférer aux blancs une nervosité et une finesse bienvenue. 


Très représentative du style du domaine et appuyée des conseils d’Eloi Dürrbach du Domaine de Trévallon, cette cuvée séduit immédiatement par ses tanins bien lissés et son intensité aromatique. Issue de 40 % de syrah, de 30 % de grenache et de 30 % de carignan, elle provient de vieilles vignes plantées sur les terrasses hautes et moyennes de l’Orbieu, à dominante sablo-argileuse. 
Les raisins triés systématiquement à leur arrivée au chai font l’objet de macérations longues et d’un pressurage doux. Elevée 1 an en cuve inox, elle est à son sommet aujourd’hui. Prête à être dégustée ! D’une robe rouge rubis grenat brillante, elle s’ouvre sur un nez puissant de framboise, de fraise, de cassis et de zan à la violette. La bouche, ample et bien structurée, s’appuie sur de beaux tanins élégants et fins, qui confèrent à cet ensemble harmonieux une texture délicieusement veloutée. On la boira dès maintenant à 15° avec un agneau pascal, une côte de boeuf grillée ou une entrecôte, une bavette à l’échalote ou encore avec un steak de thon aux petits légumes du soleil. Prix : 12 euros TTC chez les meilleurs cavistes. 


Cheers,

F.

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