mercredi 18 octobre 2017

Etude de Sol, le piège de Berlese.


Ci-dessous un article terrain illustré qui vous changera de l'actualité "coffret de fin d'année" et autres communications largement diffusées par les marques de spiritueux en cette période qui représente plus 1/3 des ventes annuelles. Pour pouvoir diagnostiquer la vie d'un sol et donc sa qualité rien ne vaut un prélèvement in situ pour étudier les micro organismes qui la compose. Comment faire pour prélever, observer, et comptabiliser la faune épigée d'un sol ? Réponse : Avec le piège de Berlese...



Italien, Berlese fait des études de zoologie à l’école supérieure de Portici en Italie et obtient un poste à l’institut d’entomologie agricole en 1903. Fonction qu’il conserve jusqu’à sa mort. Il travaille sur les insectes nuisibles, notamment des arbres fruitiers. Parmi les 300 articles qu’il publie durant sa vie, il faut citer les deux livres Gli insetti loro organizzazione, sviluppo, abitudini e rapporti con l’uomo et la série intitulée Acari, Myriapoda et Scorpiones hucusque in Italie reperta qui compte 101 numéros illustrés près de mille planches, réalisées par Berlese lui-même. Il est un grand spécialiste des Hémiptères Coccoidea.


Avec sa sœur, spécialiste des maladies des végétaux et des champignons, ils fondent la Revista di Patologia vegetale. En 1903, il fonde la revue Redia qu’il dirige jusqu’à sa mort. Cette publication souhaite promouvoir les études zoologiques dans le domaine de l’agriculture, des forêts et des villes, avec une prédominance pour l’entomologie, l’acarologie et la nématologie, tant pour améliorer les connaissances taxinomiques de ces groupes que celles des moyens de luttes contre leurs nuisances.


Son nom est associé à un système d’extraction de la petite faune du sol, appelé « appareil (ou entonnoir) de Berlèse », encore largement utilisé de nos jours. Le dispositif est simple et repose sur la crainte de la lumière et de la sécheresse des animaux vivant dans le sol. Un entonnoir contient de l'humus . Une source de chaleur comme une simple lampe électrique , chauffe l'humus. Les animaux qu'elle contient fuyant la dessiccation de l'humus descendent dans l'entonnoir, un filtre à maille large empêche l'humus de tomber mais pas les animaux. Ceux-ci finissent par tomber dans un liquide conservateur (alcool neutre contenu dans un récipient).




Le piège est en place. Voici la faune relevé. A l'oeil nu ces petits monstres ne font pas plus d'1/4 de mm2. Mais avec un microscope endoscope digital ils nous révèle leur sales trognes. Je ferai l'identification de la faune relevé prochainement.

Cheers,

F.

PS: cela vous fera une raison de plus pour vous laver les mains avant de manger :)



















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