Le chiffre du jour nous provient d'un producteur de vodka de la région cognaçaise 1,20 € c'est le coût de fabrication moyen de 70cl de vodka dite "ultra-premium". Soit 14 fois moins cher que le coût de production d'un jeune cognac...
A ce "coût" il faut bien entendu ajouter : le coût des matières sèches, le coût du conditionnement, le coût de la distribution, le cout de marketing et de communication, les taxes et surtout en amont : la marge, la marge, la marge. De quoi pris d'un fou rire lorsque l'on pense au prix final que paye le conso' pour cet alcool blanc qui a la côte sur le réseau CHR : environ 50€ chez les cavistes et jusqu'à 250€ la bouteille sur table dans certain clubs parisiens.
DE LA RELATIVITE DE L'ULTRA-PREMIUM
Certes, une vodka peut se vendre très cher, mais cela fait-il pour autant de ce spiritueux un produit ultra-premium ? La question pourrait être posée de cette façon : "Une vodka peut elle être intrinsèquement ultra-premium ?
Techniquement il semblerait que non, parce que la vodka est avant tout issue d'un alcool neutre à 96,6% vol., non vieillis, et élaboré à partir de bases saccharifiées plus ou moins nobles (céréales ou tubercules en tous genres).
La vodka est distillée avec un alambic à colonne industriel digne de la pétro-chimie contemporaine, puis elle réduite à 40%vol. avec de l'eau osmosée. A cela ajoutez un petit cocktail d'additifs pour donner de la texture et éventuellement du goût. Puis faites un bon collage, suivi d'une violente filtration à froid (-4°C) pour que le liquide soit bien limpide et brillant...
Est ce que ce mode de production est pour vous représentatif de la terminologie "ultra premium" ? Cet article est évidemment à charge: en tout cas le débat est ouvert.
F.
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