mercredi 8 juillet 2015

In Epo Veritas, Le Pantalon (qui est décousu)



Paris, canicule.  Si vous voulez vous prendre une déculotté éthylique, et que vos poches sont vides, rendez-vous rive gauche au Pantalon, Paris Vème.


Le Vè arrondissement, ancien fief de Jean Tibéry, est rarement mis à l'honneur pour l'accessibilité de ses troquets. Heureusement, certains bars se mettent au niveau des bourses des étudiants, évitant ainsi de les mettre à découvert. Si l'on erre dans l'exiguë rue Royer-Collard, on y trouvera le Pantalon. 

Antre de la vie étudiante (et de ceux qui abhorrent se faire racketter par des bières au tarif défiant toute concurrence), le Pantalon ne brille pas forcément pas sa carte - somme toute banale - mais par son ambiance conviviale. Et ses pintes à 5 euros. Surtout ses pintes à 5 euros.

Le Pantalon, c'est surtout des tarifs abordables. Auxquels s'ajoutent la jovialité des serveurs (qui rhabillent ainsi la réputation des taverniers parisiens), son identité singulière (décoration à base de feux tricolores, de carotte « tabac » donnant ainsi une dimension urbaine au bar), et la possibilité de tailler une bavette avec les gens qui fréquentent le bar, loin de revêtir les clichés parisiens. 

Le Pantalon, c'est l'assurance d'une soirée pas chère et détendue. Malgré tout, ne nous voilons pas la face et ne nous laissons pas aveugler par les petits prix, le Pantalon possède un défaut : ses toilettes. 
Plutôt spartiates, elles sont loin de briller par leur propreté. 
Petit détail qu'il convient, tout de même, de noter.

Cheers,

Epo


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