Une boisson alcoolisée ou boisson alcoolique peut être obtenue par fermentation, macération, ou distillation. L'alcool contenu se nomme alcool éthylique ou éthanol. La plupart des pays possèdent une législation réglementant la production, vente, et consommation de ces boissons. Les boissons alcoolisées avec une concentration supérieure à 40 % du volume sont facilement inflammables...
Selon certains, il conviendrait de différencier les termes « alcoolisé », lorsque l'alcool provient d'un ajout extérieur (vermouth, liqueur, gin, absinthe), et « alcoolique », lorsque l'alcool est obtenu directement par distillation de la matière première (cognac, whisky, vodka, rhum). Cette distinction théorique n'est cependant pas utilisée dans le langage courant. Les termes « alcoolisé » et « alcoolique » pouvant signifier pour le profane « qui contient de l'alcool » sans précision.
L'éthanol (CH3CH2OH), la substance active des boissons alcooliques, est presque toujours produit par fermentation alcoolique. La fermentation alcoolique est le résultat d'une chaine métabolique. Les levures (organismes vivants) transforment les sucres fermentescibles contenue dans la matière première (ex: moût, vesou) en alcool et en dioxyde de carbone, cela produisant un dégagement de chaleur.
En chimie, le terme alcool désigne l'ensemble des composés organiques dans lesquels un groupe hydroxyle est lié à un atome de carbone, qui à son tour est relié à d'autre atomes de carbone ou d'hydrogène.
Il existe 4 types d'alcools, mais seul l'éthanol (deux carbones) est assimilable par l'organisme humain. Le méthanol (un seul carbone), le propanol (trois carbones), et le butanol (quatre carbones) sont tous des alcools très courants, mais aucun d'eux ne peut être consommé car ils sont toxiques.
En l'espèce l'absorbtion de méthanol à trèèèèèèèès forte dose peut rendre aveugle. Oui la phrase de Maître Folace des Tontons Flingueurs est bien basée sur des faits réels: "Il date du Mexicain, du temps des grandes heures. Seulement, on a dû arrêter la fabrication, y’a des clients qui devenaient aveugles. Ça faisait des histoires.".
C'est aussi en raison du fort taux de méthanol contenu dans l'alcool (de mauvaise qualité) servant de base de macération aux absinthes du XIXème que celles-ci furent interdites en 1908 suite aux actions de la ligue anti-alcoolique française groupée autour de Louis Pasteur.
L'obtention d'un alcool de qualité est lié directement au processus de distillation, car les différent alcools n'ont pas la même température d'ébullition. C'est pour cela que dans la méthode classique de distillation les têtes et les queues (premiers et derniers distillats obtenus) sont prélevées et misent à part pour ne garder que le coeur de chauffe: l'eau de vie, l'aqua vitae, the water of life, l'aguardiente... en bref l'éthanol (à 98%).
Le mot alcool viendrait de l'akkadien "Kulh". Terme qui désignait les substances transformées par sublimation ou distillation. Le mot Alcohol apparait dans la péninsule ibérique vers 1200. Il désigne un fard qui sert de maquillage pour les yeux : le Khôl. Le mot sera utilisé avec le sens actuel par un certain Paracelses vers 1500 puis par Ambroise Paré en 1586.
En France, le mot alcool apparait en 1751 dans l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert : " C'est un terme d'alchimie et de chimie d'origine arabe. Il signifie une matière quelle qu'elle soit réduite en parties extrêmement fines ou rendu externent subtiles". Le mot alcohol perdra son "h" pour devenir alcool en 1835 sous l'action de l'Académie Française.
Cheers,
F.
LES TONTONS FLINGUEURS
scène de la cuisine
– M. Fernand : J’reprendrais bien quelque chose
de consistant moi !
– Raoul : Nous par contre, on est des adultes, on
pourrait peut être s’en faire un petit ?
– M. Fernand : Ça, le fait est... Maître Folace ?
– Maître Folace : Seulement, le tout venant a été
piraté par les mômes. Qu’est ce qu’on fait ? On
s’risque sur le bizarre ? Ca va rajeunir personne.
– Raoul : Ben, nous voilà sauvés.
– Jean : Tiens, vous avez sorti le vitriol ?
– Paul : Pourquoi vous dites ça ?
– Maître Folace : Eh !
– Paul : Il a pourtant un air honnête.
– M. Fernand : Sans être franchement malhonnête,
au premier abord, comme ça, il a l’air assez curieux.
– Maître Folace : Il date du Mexicain, du temps
des grandes heures. Seulement, on a dû arrêter la
fabrication, y’a des clients qui devenaient aveugles.
Ça faisait des histoires.
(Ils boivent).
– Raoul : Faut reconnaître, c’est du brutal !
– Paul : Vous avez raison, il est curieux, hein ?
– M. Fernand : j’ai connu une Polonaise qu’en
prenait au petit déjeuner. Faut quand même admettre
que c’est plutôt une boisson d’homme...
– Raoul : Tu sais pas ce qu’il me rappelle ?
C’t’espèce de drôlerie qu’on buvait dans une petite
tôle de Bien Hoa, pas tellement loin de Saïgon : Les
Volets Rouges, et la tôlière, une blonde komac...
Comment qu’elle s’appelait nom de Dieu ?
– M. Fernand : Lulu la Nantaise.
– Raoul : T’as connu ?
– Paul : J’lui trouve un goût de pomme.
– Maître Folace : Y’en a.
(Raoul Volfoni se lève précipitamment)
– Raoul : C’est où ?
– Jean : A droite, au fond du couloir.
– Maître Folace : 50 kilos de patates, un sac de
sciure de bois, il te sortait 25 litres de 3 étoiles à
l’alambic ; un vrai magicien Jo. Et c’est pour ça que
je me permets d’intimer l’ordre à certains salisseurs
de mémoire qu’ils feraient mieux de fermer leur
claque-merde !
– Paul : Vous avez beau dire, y’a pas seulement
que de la pomme, y’a autre chose. Ce serait pas des
fois de la betterave ? Hein ?
– M. Fernand : Si, y’en a aussi.
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